13 mai 2015

Saatchi (oui encore !)

Cette petite carte pour te dire, 



Ça sent le début de la fin. Ça ne me plaît pas beaucoup mais le temps qu'il me reste à vivre ma vie londonienne s'écourte de plus en plus. Encore une paire de mois ici avant de rentrer en France. 
J'essaye de profiter au maximum des jours qu'il me reste à Londres mais je suis vite rattrapée par le boulot qui me prend un temps fou et aussi la météo qui est complètement aléatoire et qui m'empêche parfois de mettre mes plans à exécution. 
Si je travaille autant c'est parce que je suis en train de construire le plus gros projet que j'ai eu jusqu'à présent et qui va arriver vraiment très vite : mon road trip aux Etats-Unis pendant le mois d'août. C'est désormais confirmé et je trépigne d'impatience. J'en parlerais probablement plus longuement dans un article prochain. 

En attendant, voici ici un petit aperçu de la dernière exposition en date que je suis allée voir à la Saatchi Gallery. J'y vais régulièrement, comme vous avez pu le constater si vous suivez assidûment mon blog, tout simplement car c'est de l'art contemporain (et que j'apprécie ça !) et que c'est près de chez moi (ce qui est ENCORE PLUS appréciable).
Sauf que voilà, cette fois-ci, j'ai été vraiment déçue des oeuvres exposées. J'ai trouvé ça dénué d'intérêt pour la plupart des toiles exposées dans la troisième et quatrième salle (si je ne me trompe pas...) Evidemment ce n'est que mon avis mais j'ai trouvé ça complètement stérile tant au niveau du sujet, que de la représentation, que des couleurs ou encore de la démarche. 
Au niveau technique j'ai quand même apprécié les oeuvres de Ehprem Solomon car j'ai trouvé la gravure sur carton ajoutés au collage de papier journal assez intéressant et méticuleux. Mais les tableaux d'Alida Cervantes et Eduardo Berliner m'ont vraiment laissée totalement indifférente. 

Ephrem Solomon

Eduardo Berliner

Alida Cervantes

Il y a seulement deux oeuvres que j'ai pleinement appréciées dans l'exposition pour le questionnement qu'elles amènent à se poser. Il s'agit de celles de Jean-François Boclé et Richard Wilson.
L'oeuvre de Boclé intitulée "Tout doit disparaitre" pose clairement la question du recyclage et du gâchis à travers une installation d'une montagne de sac plastiques (97 000 au total !). 

Jean-François Boclé

Celle de Wilson m'a beaucoup fait pensé au miroir d'eau de Michel Corajoud à Bordeaux. Réalisé à partir d'acier et d'huile de vidange, cette oeuvre recouvre l'intégralité de la surface de la pièce dans laquelle elle est exposée. L'huile reflète les fenêtres de toit et créée une lumière incroyable. L'odeur en revanche est très désagréable malheureusement. 

Richard Wilson

xx

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